5 avril 2014 6 05 /04 /avril /2014 08:02

Les-Echos-4-avril-2014.jpgVous êtes « invité » à sortir de votre entreprise. On vous propose un outplacement ? Prenez-le ! Mais avant, sachez quels sont les bons critères pour choisir votre consultant, quels  sont les principaux pièges et défis auxquels vous serez confronté !

Ce matin, Pierre est prié gentiment d´aller voir ailleurs ! Son entreprise vient de le lui faire savoir : son poste n’a plus l’intérêt qu’il avait par le passé. Sa personne n’est, bien entendu, pas en cause, on lui garde toute confiance mais sur le plan économique, les faits sont têtus : on a eu beau chercher une solution en interne, « on n’a pas trouvé pour lui de mobilité heureuse. » Bien évidemment, on ne va pas le laisser tomber : un cabinet d’outplacement va l’aider à passer dans les meilleures conditions cette transition et, quoi qu’il arrive, « nous serons toujours là, mon cher Pierre, pour vous aider…»

Pour tous ceux qui sont dans cette situation et quand bien même la pilule est enrobée de caramel, la secousse est violente. Et, selon qu’ils sont plutôt battants ou battus, au sommet ou fondus dans la masse, experts ou généralistes, paranos, raisonnables, fatalistes, que sais-je encore…, les questions fusent, sans beaucoup de réponses à ce moment-là.

Ajoutons que ce problème « pro » va vite devenir un problème éminemment « perso » : en quelques jours, vous allez en effet faire une auto-psychanalyse à vitesse grand V ! Passer en effet d’un statut confortable de salarié à celui de demandeur d’emploi pointant chez Pôle Emploi… au secours !

Le consultant, sa mission. Or c’est dans un tel tourment que va intervenir l’outplaceur qui vous suivra sur ce chemin vers une nouvelle activité. D’abord en vous faisant réfléchir sur vous ; puis en vous aidant à vous projeter dans l’avenir ; et, enfin, en vous préparant à convaincre le marché. Telles sont les grandes étapes classiques d’un outplacement.

Sur le papier, tout semble clair, structuré, presque facile. Pourtant les choses ne le sont pas autant qu’on pourrait s’y attendre. En voici les raisons : l’outplaceur n’est en aucun cas Dieu le père ou je ne sais quelle machine magique ayant réponse à tout pour vous guider dans votre recherche. Il est en effet lui-même confronté à quatre défis qu’il a pour mission de relever avec vous.  Et c’est sur sa capacité à les relever, et sur cette seule capacité, qu’il vous faut le juger.

Premier défi : vous aider à mettre de l’ordre dans votre offre afin d’en dégager une puissance majeure : au début, votre offre ressemble probablement à une chambre d’enfant mal rangée plutôt qu’à une pièce savamment ordonnée où chaque objet serait à sa place. Question : avez-vous une idée claire, précise et complète de ce qu’il y a dans votre offre et de ce qui peut intéresser le marché… ? Deuxième défi : vous aider à percevoir quelle image professionnelle vous avez vraiment : l’image que vous avez auprès de ceux que vous connaissez compte en effet beaucoup dans l’offre que vous allez construire. Question : à part cet entretien d’évaluation sec, chiffré et emprunté auquel vous avez droit une fois par an dans votre entreprise, de quand date le dernier feed-back d’un expert sur cette question sensible… ? Troisième défi : vous  aider à communiquer avec de la technique pour convaincre : vous vous sentez peut-être très fort dans la vie commerciale mais êtes-vous vraiment préparé à vous vendre ? Question : êtes-vous bien sûr que le discours que vous allez « servir » à vos futurs interlocuteurs servira au mieux votre cause… Savez-vous communiquer « à cerveau total » ? Quatrième défi : vous donner sur tous ces sujets essentiels le bon exemple en choisissant de vous dire la vérité : savoir parler de vous avec justesse et clarté, savoir écrire pour être reçu par ceux qui peuvent vous être utiles, savoir gérer toutes les embûches probables des entretiens sans se faire « bananer…», relancer au téléphone ceux qu’on connaît et ceux qu’on connaît moins… Bref, sur tous ces thèmes, c’est surtout d’entraînement dont vous aurez besoin ! Question : de quand date votre dernière confrontation au réel sur de tels sujets ?

De tels défis exigent en effet quatre qualités humaines essentielles : une attention faite de toute l’humilité nécessaire pour comprendre chaque situation, une expérience de la relation humaine réellement vécue et large, une vision du marché de l’emploi globale et pertinente et enfin une capacité à transmettre non seulement le concept utile mais la bonne pratique.

C’est de cette complétude et de cet équilibre de qualités dont l’outplacé a besoin et non de ces faux arguments vendus pourtant avec éclat : l’accueil du cabinet (aux petits oignons…), l’épaisseur de la moquette…  Pire, la taille du cabinet qui, bien vantée, rassure le besoin grégaire de l’outplacé en lui offrant l’illusion d’un retour immédiat dans le cocon d’une entreprise (« Dans notre cabinet, vous allez croiser beaucoup de gens dans votre situation… »), le relationnel du cabinet aussi long que le nez de Pinocchio, etc.

Oubliez tout ceci qui n’est pas l’essentiel et choisissez plutôt la voie de la raison : la recherche du bon duo que vous formerez avec le consultant choisi, non en fonction de vos petites faiblesses du moment et de votre besoin compréhensible d’être remis en confiance mais en fonction de ces vrais défis qui ne manqueront pas de se présenter et, qu’avec lui, vous relèverez afin de réussir cette transition.

Yves Maire du Poset

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21 janvier 2014 2 21 /01 /janvier /2014 16:07

Les-Echos-21-janv-2014.jpgPierre ROSANVALLON, professeur au Collège de France, veut redonner de la visibilité aux « oubliés » de la société. Une ambition dont l´entreprise aurait tout intérêt à s´inspirer pour sortir de ses excès passés et redonner de la vigueur et de la performance à la communauté qu´elle représente !

 

L’ambition de Pierre ROSANVALLON est à la fois grande et simple : redonner de la visibilité aux invisibles de la société, c’est-à-dire à tous ceux dont les vies et trajectoires, depuis 30 ans, ont disparu des écrans : chômeurs, ouvriers, cadres en fin de carrière, précaires de toutes sortes, gens aux fonctions de sous-traitance devenues obscures… Son idée : les engager à raconter leur vie afin de faire remonter à la surface un peu de leur puissance et de leur fierté. Par la narration, il s’agit de faire sortir ces vies personnelles et professionnelles de l’ombre dans laquelle elles sont plongées. C’est, selon lui, le meilleur moyen de réactiver le lien social que notre société moderne s’échine à détruire !  

 

L’entreprise ne devrait-elle pas, elle aussi, s’inspirer d’une telle ambition afin de recréer en son sein ces liens perdus durant ces 30 dernières années et qui ont indiscutablement entamé sa performance ? Car l’entreprise est confrontée à un contexte terriblement exigeant et à des changements perpétuels dont les effets ne sont pas tous suivis de bénéfices sur le plan humain : le formidable développement des outils techniques, la croyance au génie des organisations matricielles faisant parfois fi de tout bon sens, le primat des réductions de coûts bien souvent au détriment de toute innovation*, l’incessante fracturation des groupes se cédant, se reprenant, se « spin offant »…, l’éventail des rémunérations s’ouvrant à l’extrême dès la fin des années 80 et son effet clivant malheureux, etc.  

 

Autant d’excès qui n’ont pas toujours été synonymes pour l’entreprise de qualité. En délaissant ce versant humain au profit de celui de la technicité, de l’ordre gestionnaire et du profit avant tout, l’entreprise a fabriqué ce cloisonnement propice à l’ignorance des uns par rapport aux autres. Elle a du coup asséché un relationnel dont elle a pourtant le plus grand besoin. N’est-il pas en effet l’un des ingrédients majeurs de la réussite économique et surtout le plus sûr moyen de  lutter contre ces mornes tendances des 30 dernières années ? Oui, ce qui manque aujourd’hui à l’entreprise, c’est ce temps, ces liens et cette humanité sur lesquels elle n’a pas suffisamment puisé. Avec les résultats que l’on sait, dont la défiance qu’elle suscite n’est pas la moindre. C’est pourquoi remettre un peu de ces bons ingrédients dans l’entreprise, comme Pierre ROSANVALLON souhaite le faire dans la société, n’est pas seulement nécessaire pour recréer un esprit de communauté en son sein mais vital comme un pas vers l’équilibre !

 

Dans mon métier qui consiste à accompagner des cadres et dirigeants dans leur repositionnement professionnel, l’un des aspects qui frappe en effet le plus est leur grande difficulté à parler d’eux mais aussi à sortir de leur isolement. Et, en écrivant il y a 7 ans « L’art de parler de soi », j’avais déjà la même conviction : il fallait permettre à ces personnes de sortir de cet état de déprime latent et les aider à retrouver ces « fils fragiles » de leur histoire dont parle Pierre ROSANVALLON puis les aider à reconstruire ce récit nécessaire pour promouvoir leur offre professionnelle. Et leur donner ainsi les moyens de re-fabriquer aisément du lien pour rebondir dans ou hors de l’entreprise. L’équilibre entre la technique et l’humain s’étant défait, il me paraissait urgent de le rétablir.   

 

Pour l’entreprise comme pour la société, redonner la parole et reconstruire le lien est un enjeu de taille : en aidant les personnes à retrouver ce qui fait la force de leur histoire, en favorisant de la sorte la connaissance mutuelle de chacun, des métiers, des fonctions, des hiérarchies…, en participant au décloisonnement déprimant de ses organisations et de ses acteurs redevenus enfin visibles et reconnus, l’entreprise fait un pari de croissance vertueux : celui d’une performance accrue et partagée par sa communauté tout entière.

Yves Maire du Poset 

* n’y-a-t-il pas là une part des raisons de notre difficulté à récréer des emplois ?

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2 janvier 2014 4 02 /01 /janvier /2014 15:24

JDN-2-janvier-2014.jpg

Bien  démarrer la nouvelle année commence par se donner un objectif ambitieux : reprendre la main sur son offre professionnelle et sur son relationnel !

A tous mes chers lecteurs du Journal du Net, je souhaite une bonne année 2014 !

Oui, une bonne année à tous et d’abord à notre pays. Rêvons un peu : de nouvelles perspectives plus attrayantes permettant à la croissance de revenir, avec de nouveaux défis industriels excitants et, cerise sur le gâteau, un chômage qui, enfin, reculerait… Car voici ce dont notre pays a besoin : de nouveaux horizons, de nouvelles idées, des innovations pleines de promesses… dont les deux premiers effets seraient de nous redonner confiance en nous et de nous retrouver.

N’est-ce pas là, pour notre pays, les deux ingrédients les plus importants pour assurer son succès futur : d’abord que les Français se réunissent autour de projets ambitieux et vibrants dans lesquels ils trouvent leur place. Ne lit-on pas volontiers qu’ils sont pessimistes, qu’ils sont en retrait, et que, dans l’entreprise, ils sont peu engagés ; on dit même qu’ils commencent à se méfier les uns des autres…  

Pourtant si chacun d’entre nous n’a pas, seul, le pouvoir  de transformer ces dures réalités politiques, nous pouvons tout de même à notre échelle faire avancer les choses. Comment ? En faisant en sorte que chacun, en ce début d’année, reprenne la main sur les deux éléments sur lesquels il peut agir : travailler sur son offre professionnelle de façon à en développer la puissance et travailler sur son relationnel de façon à permettre de nouvelles opportunités et à enrichir ses perspectives.

Concrètement voici mon premier souhait : ajoutez de la confiance en vous et, pour cela, je ne peux que vous conseiller de faire l’effort de prendre le temps (vraiment) de formaliser de manière structurée les trois points forts de votre offre et de les éclairer d’illustrations concrètes vécues. Rien de tel en effet pour mieux sentir de quoi l’on est capable. Ainsi en s’aimant un peu plus, on peut espérer s’élever. Car il en est ainsi, nous ne travaillons pas assez sur nous. Ecoutons Jean Guéhenno : « Notre plus grand manque est de si mal nous souvenir. A cette perte continue de nous-mêmes, tient peut-être cette insuffisance qu’on sent en soi, cette impuissance à changer la vie.»

Mon deuxième souhait : faire de 2014 l’année de la réactivation de votre relationnel. Comment ? En prenant l’engagement de renouer avec ceux que vous avez négligés (eux aussi…). Faites ce travail sur vos relations, sélectionnez ceux que vous avez envie de revoir et qui peuvent également enrichir votre vision professionnelle. Commencez par les retrouver puis envoyez-leur un message de sympathie traduisant votre envie de les revoir ; proposez-leur un déjeuner, un petit-déjeuner ou je ne sais quoi… mais fixez une échéance (vous avez douze mois devant vous…). Vous verrez comment une douzaine de déjeuners dans l’année 2014 vont changer les choses. Mais ne faites pas ça avant d’avoir transpiré sur la première étape afin d’être au top niveau dans le discours que vous leur livrerez car ils ne manqueront pas de vous demander ce que vous êtes devenu…

« Si tous les gars du monde… » disait la chanson… Bien entendu, je ne suis pas naïf : mes deux souhaits ne changeront pas la face du monde mais je suis sûr qu’ils aideront les lecteurs du Journal du Net dans leur évolution professionnelle ! C’est en tous cas, ce que je leur souhaite ! Bonne année !

Yves Maire du Poset

Lire l'article sur le Journal du Net : http://www.journaldunet.com/management/expert/56148/la-meilleure-facon-de-bien-demarrer-l-annee-2014.shtml 

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30 novembre 2013 6 30 /11 /novembre /2013 16:34

Cadremploi 22 novembre 2013    Un article de Céline Chaudeau auquel j'ai contribué avec d'autres et qui arrive au bon moment !

Voici 8 pistes pour faire la différence en entretien : les bonnes questions sur le poste, sur l'entreprise, sur l'avenir, sur la prochaine échéance... Sachez prendre la main !

Pour lire l'article, cliquez sur :

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30 novembre 2013 6 30 /11 /novembre /2013 16:22

JDN 25 nov 2013Un article complet de Fabien Renou sur ce sujet de l'entretien d'évaluation annuel, auquel j'ai contribué avec d'autres.

Voici quelques conseils sur la nécessaire préparation, à commencer par l'art de retrouver de la puissance professionnelle pour mieux se vendre et se défendre !

Pour le lire, cliquez sur :

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17 novembre 2013 7 17 /11 /novembre /2013 13:56
Mon interview dans l'émission Tout Comprendre de Pascal Le Guern
 
L'exclusion des seniors doit cesser - Réussir l'intergénérationnel : une chance pour l'entreprise - Réconcilier vie personnelle et vie professionnelle - Valoriser l'expérience des seniors et leur maturité... 
 
 
Pour écouter l'émission, cliquez sur le bouton ► dans le player ci-dessous :
 
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13 novembre 2013 3 13 /11 /novembre /2013 19:09
Article Le Figaro 13 nov 2013INTERVIEW - Spécialiste des ressources humaines, Yves Maire du Poset regrette que la gentillesse soit souvent associée au fayotage. Il appelle à redonner «de l'humanité» aux relations entre collègues.
LE FIGARO - Célébrer une «journée de la gentillesse» souligne peut-être que nous en manquons. Serait-il si difficile d'être gentil en entreprise?

Il pèse souvent un soupçon sur la gentillesse, celui du fayotage. Cela concerne surtout la gentillesse envers ses supérieurs hiérarchiques. Il y a pourtant une différence essentielle entre les deux: être gentil, c'est être soucieux des attentes de l'autre, sans attendre de retour immédiat et évident. Alors que quand on fayote, ce n'est pas pour le bien de l'autre, c'est pour son bien propre. Je suis convaincu que le fayotage ne peut pas tenir très longtemps sans être démasqué.

Être gentil, ce n'est pourtant pas très difficile. La gentillesse est un ensemble de petits riens, en apparence insignifiants mais qui changent tout. C'est anticiper les besoins de l'autre, être prévenant, dans l'empathie. Dans ce monde où tout est payant, offrez quelque chose qui n'attend rien en retour. Concrètement, cela veut dire être courtois, aimable, sincère. Si vous invitez un de vos collègues ou votre assistant au restaurant, c'est bien. Mais une fois à table, n'oubliez pas de vous intéresser vraiment à lui, à ce qui le touche personnellement.

Qu'ont à gagner les entreprises à avoir des employés gentils? 

Les rapports en entreprise sont difficiles, souvent déshumanisés. Je circule en entreprise depuis une quarantaine d'années et je suis frappé par le manque croissant de joie de vivre dans les open-spaces d'aujourd'hui. La chaleur et l'honnêteté des rapports humains sont trop souvent passées au second plan, comme quelque chose de facultatif, de superficiel. C'est une erreur.

La gentillesse profite au business parce qu'elle est synonyme de communication, d'enthousiasme et d'honnêteté. Si quelque chose ne va pas dans un dossier, le dire gentiment permet de résoudre rapidement et efficacement le problème.

La gentillesse n'est-elle jamais une faiblesse?

Il faut rester aimable sans se faire écraser. Être gentil n'empêche pas de se fâcher, de s'imposer. On se croit souvent plus gentil qu'on ne le laisse paraître. À Sciences-Po, quand mes étudiants regardent les captations vidéos de leurs présentations, ils sont souvent surpris d'apparaître plus austères qu'ils ne le sont en réalité. Un petit sourire crispé ne suffit pas, il faut sur-jouer un peu la gentillesse pour qu'elle transparaisse.

Un conseil toutefois: il est inutile, voire risqué, de faire valoir sa gentillesse pendant un entretien d'embauche. Votre comportement parle de lui-même, pas besoin de le présenter comme un «point fort» sur votre CV. Mais vouloir jouer la carte inverse, celle de la méchanceté,en se faisant passer pour le requin prêt à tout pour la réussite de sa future entreprise, c'est faire fausse route. L'employeur risque d'avoir peur que cette énergie déshumanisée se retourne un jour contre lui.

Charles-Henry Groult 

 

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11 septembre 2013 3 11 /09 /septembre /2013 18:29

Evolution de l'emploi, modifications des organisations, exigences des actionnaires, ouverture à l'international... pourquoi et comment l'entreprise doit impérativement développer la mobilité interne ?

Réponse : en aidant le salarié à être l'acteur principal de sa mobilité !

 

 

Mon interview dans l'émission Tout Comprendre de Pascal Le Guern,
   
      

Pour écouter l'émission, cliquez sur le bouton  ► dans le player ci-dessous

 

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30 août 2013 5 30 /08 /août /2013 16:33

Interview BFM 30 aout 2013

Actualisez vos objectifs, retravaillez vos discours, transformez-vous en éponge auprès des autres... bref, sachez profiter de la situation pour valoriser votre offre professionnelle interne comme externe !

 

Mon interview dans l'émission "Good Morning Business" animée par Stéphane Soumier :

 

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29 août 2013 4 29 /08 /août /2013 15:00

JDN 28 aout 2013 Nouveaux habits, nouveau cartable, fournitures complètes, crayons taillés. A la rentrée des classes, rien ne saurait manquer à nos enfants ! Et nous, sommes-nous prêts ? Avons-nous bien compris que notre « rentrée des classes » est un moment à ne pas rater ?

 

Comme pour beaucoup de moments importants de la vie, et la rentrée en est un, on agit sans réfléchir, on se dit qu’on sait faire, que ce n’est pas la première fois et que, finalement, il s’agit d’un non-événement.

 

Mais c’est oublier que le temps de vacances, baigné de soleil et de nombreuses joies, nous a mis, peu ou prou, dans un état second, quelque peu comateux… Cet éloignement nous a souvent fait oublier nos réalités professionnelles qui ne manqueront pas de nous revenir comme un boomerang. Et puis même si l’entreprise n’a pas changé durant l’été, ni l’organisation dans laquelle on est ni ses acteurs, la rentrée est toujours l’occasion de nouvelles aventures, de nouveaux enjeux et surtout le moment des bonnes résolutions ! Attention, parfois même, à la rentrée, les cartes sont rebattues !

Or c’est là où un peu de préparation est nécessaire, quelle que soit notre position. Et puis si nous ne nous préparons pas dès notre retour, quand le ferons-nous…?

 

Voici donc 3 bonnes résolutions à mettre en œuvre impérativement

 

1) Faire le point

En prenant le temps de la réflexion : une heure ou deux d’isolement, avec un papier et un crayon (taillé !), pour se concentrer sur le rappel des éléments importants de notre situation professionnelle. Exemples de questions à se poser : quels sont les enjeux majeurs de l’entreprise, du département dans lequel je suis, quels sont mes objectifs, quels sont les obstacles principaux à leur réalisation, quels sont mes atouts pour les surmonter et quels sont mes faiblesses ? Et puis quels sont les acteurs en jeu, ceux qui sont mes alliés et les autres ? Enfin, quelles idées nouvelles puis-je avoir pour faire avancer les choses ?

Bref une série de questions agissant comme un mini bilan d’étape dont la formalisation va nous éclairer et nous aider à nous ressourcer, à reprendre en main la situation.

Un mini bilan qui va aussi nous aider à mieux percevoir les priorités !

 

2) Retisser nos liens

La rentrée ce sont les retrouvailles, heureuses et nécessaires mais dont il n’est pas inutile de profiter pour valoriser la position dont nous bénéficions ! Et là, je vous conseille, dès votre retour, de prendre l’initiative de ces rencontres avec les acteurs clés : le prétexte des vacances est idéal. Cependant, adoptez avec eux une attitude d’écoute : certes, vous êtes plein des joies et des découvertes de vos vacances et vous n’avez en effet qu’une idée, les raconter… Mais êtes-vous bien sûr qu’il faille commencer par parler de vous ? Croyez-moi, ne frustrez pas vos interlocuteurs du plaisir de vous raconter l’histoire de leur été ! Demandez-leur des précisions, interrogez-les sur le temps qu’ils ont eu, sur les rencontres qu’ils ont faites, les aventures qu’ils ont vécues ! Mettez-vous dans leur histoire comme une mère aimante goûte les exploits de son enfant… Cependant, si l’on vous en prie, soyez prêts à raconter vos vacances mais de manière succincte et très concrète : aussi, préparez avec soin votre récit ! Vous le verrez vite, votre empathie va les réjouir !

 

Comprenez surtout que c’est le moment idéal, dans un second temps, pour faire avec eux un tour d’horizon professionnel. Faites-les parler de leurs idées, de leurs projets, sachez capter ces informations qui enrichiront votre vision de l’avenir et vos perspectives personnelles.

 

3) Être force de propositions

Enfin, troisième étape, je vous suggère de vous projeter dans l’avenir avec quelques questions : comment puis-je faire pour mieux contribuer à l’atteinte de mes objectifs, comment faire pour que mon offre professionnelle aide davantage mon entreprise ? Demandez-vous sincèrement ce que vous pouvez faire de plus pour elle !

Vous pouvez ensuite, lors d’un rendez-vous avec votre hiérarchie, pris à votre initiative, faire confirmer vos objectifs personnels pour les mois à venir ou faire préciser tel ou tel point; mieux encore, grâce aux échanges que vous avez créés, grâce aux idées que vous aurez produites, vous êtes dans les meilleures conditions pour être cette force de proposition si une innovation cohérente avec votre fonction vous paraît opportune. Croyez-vous en effet qu’à cet instant précis, votre hiérarchie, qui n’a pas fait le même exercice, possède autant que vous cette richesse d’informations et cette capacité d’innover ?

 

En procédant ainsi, vous donnez une image très positive, celle de quelqu’un parfaitement dans le pli des objectifs de l’entreprise et prêt à s’investir davantage. A l’occasion de cette remise en selle, vous enrichissez votre offre professionnelle d’un attrait supplémentaire et d’un vrai capital de sympathie !

Yves Maire du Poset

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