30 avril 2013 2 30 /04 /avril /2013 16:58

JDN Quinquas le meilleur est devant vous Après les avoir traités longtemps de « vieillards » dans l’entreprise, on va maintenant leur demander de frétiller comme des perdreaux de l’année !  

Et si, pourtant, c’était une aubaine pour eux comme pour l’entreprise ?

Aujourd’hui encore, en « off », on les dits usés, lents, rigides, coûteux, inemployables, que sais-je encore… dans le même temps où, officiellement, on les incite à faire des prolongations… jusqu’à 70 ans ! On peut donc penser qu’il ne va pas être si facile de les réconcilier avec ce passé douloureux dans l’entreprise et encore moins d’imaginer ensemble un futur qu’on voudrait heureux pour tous…

 

La situation des quinquasConvenons qu’après le traitement d’exclusion dont ils ont bénéficié ces trente dernières années dans l’entreprise, une telle opération est ardue. Mais pour être complet sur leur sort, rappelons quelques éléments, encore d’actualité : en France, ils sont victimes d’un système absurde qui fait de l’âge un critère signifiant et exclusif, avec une consolation (si l’on peut dire) dans ce tableau sinistre : ils ne sont pas les seuls à être floués si l’on en croit le traitement réservé aux plus jeunes sur le marché du travail…   

Les quinquas sont environ 8 millions et bénéficient d’un taux d’emploi parmi les plus faibles d’Europe (44,4%) ; ils ne font plus l’objet de mobilité interne, ils n’ont plus accès à la formation professionnelle et, quand ils sont au chômage, c’est en général  sans espoir. Bref devant leurs carrières bloquées, il ne faut pas s’étonner que, peu à peu, s’installe un sentiment fait de fatigue et de lassitude professionnelle ! Ajoutons qu’à cet âge, bien des choses sur le plan personnel se modifient : le départ des enfants (quand ceux-ci ne sont pas au chômage), l’arrivée des petits-enfants, la prise en charge parfois de leurs parents âgés…

Autant de réalités qui les ont bousculés et poussés à déplacer leurs intérêts du « pro » vers le « perso » : moins d’amour pour la vie « pro » d’un côté et un appel fort de la vie « perso » de l’autre côté !

Pour autant, réforme des retraites oblige, cette incitation nouvelle à rester dans l’entreprise est peut-être une aubaine pour eux, comme pour l’entreprise qui, en réactivant leur motivation et leur engagement, peut espérer en tirer profit.

 

Mon expérience de consultantDepuis 3 ans, c’est à un vaste chantier auquel j’ai été confronté en accompagnant les plans Seniors de plusieurs entreprises. Après avoir vu en entretien approfondi quelques 500 quinquas, voici les enseignements que j’en ai tirés. Tout d’abord, il y a trois types de populations. Il y a ceux (1/3 environ) qui, au terme de l’entretien, repartent « reboostés » dans leur job : ils font en effet le constat qu’ils n’ont pas encore fait le tour de leur job. Il y a ceux (1/3 environ) qui font le constat qu’un rééquilibrage de leur vie « pro » et « perso » doit se faire : ils sont en plein dans l’âge où la vie personnelle a force de motivation majeure. Il y a ceux enfin (1/3 environ) dont soit le désabusement professionnel, soit le renfermement sur soi est si fort qu’un tel entretien, si approfondi soit-il, ne suffit pas : il convient là, avec eux, d’approfondir la situation.

Dans tous les cas, de nouveaux besoins, de nouvelles attentes se font jour que l’on peut considérer  comme de nouvelles opportunités, pour eux comme pour l’entreprise.

Cependant ce qui ressort de ces entretiens, outre le fait qu’ils ont un fort besoin de s’exprimer sur leur situation, est ceci : les quinquas ne travaillent pas assez sur eux. Le temps, hélas, est passé par là qui les a  rendus bien faibles sur les deux éléments majeurs de leur puissance professionnelle : leur offre qu’ils ne maîtrisent pas vraiment et leur relationnel devenu désertique. Sur ces deux points, il faut les aider à retrouver de la clarté et de l’ordre : si la plupart connaissent parfaitement leur métier, ils ne savent pas suffisamment expliquer quels en sont les fondements, quels sont leurs registres de performance propres. De telle sorte qu’ils ne sont pas à l’aise pour en parler savamment. De même, si la plupart sont à la tête d’un patrimoine relationnel important, ils l’ont tellement négligé qu’ils l’ont oublié. Or ces deux faiblesses ont eu pour résultats néfastes : une perte de confiance en eux et une mise en danger, côté « pro » comme, d’ailleurs, côté « perso » !

C’est ici que l’entreprise doit intervenir pour transformer le cours des choses.

 

Le travail sur soiSur leur offre, il faut les inciter à redevenir acteur de leur évolution. Ce qui commence par les mettre en situation de « prendre des rendez-vous de travail avec eux-mêmes ». Il faut les équiper d’une méthode fiable et éprouvée pour leur permettre de retrouver les éléments fondamentaux de leur offre professionnelle et personnelle : leurs atouts, leurs intérêts, leur personnalité. Bref qu’ils sachent ce qui compte vraiment dans leur vie et comment faire le tri entre tous les éléments de leur parcours, qu’ils puissent distinguer ce qui, demain, devra être privilégié dans l’ordre privé comme dans l’ordre professionnel. Grâce à cela, ils reprendront confiance et sauront ainsi instaurer une certaine distance avec leurs réalités et arbitrer avec raison entre ambition professionnelle et/ou ambition personnelle. C’est à ce prix qu’ils sauront remettre du sens et de l’harmonie dans leur vie en intégrant mieux les deux sphères « pro » et « perso ».

Sur leur relationnel, il faut les sortir de cet isolement dû en grande partie à leur mise à l’écart ces dernières années dans l’entreprise comme d’ailleurs hors de l’entreprise : comment en effet parler avec confiance à l’extérieur de ce dont on n’est pas très fier à l’intérieur… ? Cela va consister à leur réapprendre comment reprendre contact avec ceux qu’ils ont perdus de vue, comment mieux « se vendre » en sachant parler de ce qu’ils ont fait, de ce sur quoi ils travaillent, de leurs projets, etc. Ré-enrichir leurs connexions, à l’intérieur comme à l’extérieur de l’entreprise, possède en effet une vertu centrale : fort d’une meilleure maîtrise de son offre, cela remet en selle celui qui en est le porteur et cela l’aide, en outre, à mieux percevoir les opportunités qui peuvent se présenter et à mieux s’en imprégner pour en tirer profit.

C’est là une partie de ce qui va produire ce « meilleur » ! L’autre partie devant venir de  l’entreprise : c’est en effet en s’appuyant sur les quinquas et leurs particularités que l’entreprise peut envisager de nouveaux changements vertueux !  

 

De nouveaux défisSi, à ce stade, les solutions restent encore à construire, on peut dès à présent penser, qu’autour des axes suivants, des améliorations sont envisageables : le maintien de ses savoir-faire et leur indispensable transmission ; le renforcement des connexions intergénérationnelles avec le développement du « cross mentoring » (il faut organiser le mélange vertueux du quinqua et du « Y » !) ; le pari du collectif sur l’individualisme asséchant des dernières années ; le choix du retour du relationnel, du partage et du latéral contre celui du silo, du top/down et de l’isolement ; la mise en avant du temps précieux de la réflexion face aux désordres et aux délires impatients, parfois, de la modernité… Autant de points de convergence et d’innovation utiles pour l’entreprise comme pour les quinquas.

 

En résumé, ce retour des quinquas dans l’entreprise est un formidable chantier qu’il s’agit maintenant de construire avec sérieux, ce qui ne se fera pas sans effort de part et d’autre ! Plusieurs conditions sont cependant nécessaires : tout d’abord, remotiver les quinquas et obtenir leur réengagement en les y préparant ; ensuite mobiliser toute la créativité de l’entreprise afin de trouver et d’organiser ces formes nouvelles de travail mieux adaptées aux rythmes des quinquas et d’imaginer de nouveaux positionnements que leur séniorité exige !

 

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26 avril 2013 5 26 /04 /avril /2013 12:50

Photo ou pas photo ? Obligation de s'en tenir à une page ? Faut-il mentionner ses enfants ou surtout pas ? Je tente le CV vidéo ou je vais être (grave) ridicule ? Les réponses d'Yves Maire du Poset, consultant en ressources humaines

 

 

GraziaLire l'article de Pauline Pelissier sur le site Grazia.fr :

 

http://www.grazia.fr/au-quotidien/vie-pratique/articles/le-bon-cv-pour-mettre-toutes-les-chances-de-son-cote-547335

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13 avril 2013 6 13 /04 /avril /2013 18:33
Emission Good Morning Business animée par Stéphane Soumier :
   
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18 mars 2013 1 18 /03 /mars /2013 13:57

La nuit, le lampadaire n’éclaire que la zone autour de son pied, laissant le reste dans l’obscurité… Dans les Ressources Humaines, nos méthodes et nos pratiques ne devraient-elles pas, elles aussi, étendre leur éclairage ?

 

Un livre récent, « Le théorème du lampadaire »*, explique la tendance des économistes à n’utiliser que les paramètres classiques et parfois désuets pour expliquer les crises actuelles. Ces paramètres, dit l’auteur, n’éclairent qu’une partie des réalités, comme les lampadaires… De telle sorte que ces économistes se privent d’éléments dont la prise en compte enrichirait l’analyse des réalités et optimiserait nos chances de sortir de ces crises ! 

 

J’emprunte volontiers cette image du lampadaire pour interroger notre métier de gestion des ressources humaines...

 

Lien pour lire la suite sur Le Journal du Net : http://www.journaldunet.com/management/expert/53706/ne-soyez-plus-victime-de-la-politique-du-lampadaire.shtml

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20 février 2013 3 20 /02 /février /2013 12:02
Emission Good Morning Business animée par Stéphane Soumier : 
     
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15 février 2013 5 15 /02 /février /2013 16:55
Après la polémique suscitée par la publication du livre « DRH, le livre noir » de Jean-François Amadieu (Seuil), voici quelques idées pour rédiger, a contrario, « un nouveau livre blanc » de la DRH.
 
Au-delà de la controverse que ce livre suscite (il a ses excès mais ses détracteurs aussi), il offre une occasion de réfléchir à nouveau sur le métier de gestion des Ressources Humaines en remettant son objectif principal au premier plan : contribuer à la performance de l’entreprise.
 
Bref rappel du contexte. Depuis une trentaine d’années, les grandes évolutions économiques que nous avons connues ont contraint l’entreprise, pour survivre, à introduire de nouvelles pratiques qui, au fil du temps, ont parfois produit de mauvais effets. Un exemple : l’introduction des modèles d’ingénieurs (en vogue dans l’industrie notamment) avec notamment l’évaluation permanente et le chiffrage envahissant qu’il induit.
De tels changements, dans un premier temps, ont été heureux car ils ont contribué à professionnaliser les métiers et à objectiver les résultats. Mais leur utilisation à l’excès a, comme toujours, produit l’inverse du but recherché.
 
La DRH n’a pas échappé à ces changements : elle les a même accompagnés. Mieux,...
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4 février 2013 1 04 /02 /février /2013 14:52

RÉUSSIR VOTRE ENTRETIEN DE RECRUTEMENT

par Yves Maire du Poset et Olivier de Clermont-Tonnerre

 

 

La nouvelle édition, enrichie, sort le 15 février prochain.

 

 

Réussir votre entretien de recrutement c1

- Alors… comment s’est passé ton entretien… ?

- Heu… globalement pas mal, mais j’aurais pu être meilleur…

 

Frustration, impression mitigée, incertitude, grand flou quant à la suite des événements… Dans 90 % des cas, ce sont de tels sentiments qui dominent chez le candidat à l’issue d’un entretien de recrutement ! Grâce à ce livre, sachez ce qu’il faut dire… et ne pas dire pour passer avec succès cette étape décisive et décrocher le job de vos rêves.

 

Écrit par deux consultants spécialistes de la gestion de carrière, l’un ancien chasseur de têtes et l’autre spécialiste du marketing de soi, ce guide explique concrètement comment maîtriser les techniques de l’entretien individuel. Il aborde également l’entretien de recrutement interne, dans le cadre d’une mobilité au sein d’une même entreprise.

Dans cet ouvrage :

- Comment briser la glace dès les premiers instants ?

- Comment dominer la conversation dès le début de l’entretien ?

- Comment se préparer aux questions qui dérangent, aux questions iconoclastes, aux questions plus personnelles ?

- Comment répondre à la question bateau sur les défauts ?

- Comment aborder la question de la rémunération ?

- Comment tourner à son avantage des sujets délicats, des difficultés relationnelles avec sa hiérarchie, une interruption de parcours professionnel… ?

- Comment s’adapter à son interlocuteur : un DRH ? un membre de l’équipe ? un chasseur de têtes ?...

 

Conseils, témoignages, exercices, tableaux et encadrés… Pas de longs discours, ni de théorie mais un livre d’une grande clarté qui aide à trouver la bonne réponse quelle que soit la question et quel que soit le piège tendu.

 

 

"Du début jusqu'à la fin, l'entretien de recrutement est parsemé de pièges. Ce petit livre propose des phrases prêtes à l'emploi, capables de répondre à n'importe quelle question embarrassante mais aussi de remettre à sa place, avec diplomatie, un recruteur un peu hautain ou manipulateur..." Le Parisien

 

 

Editions Leduc

Collection Zen Business

192 pages - Prix : 7 €

 

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1 février 2013 5 01 /02 /février /2013 12:44

Journal du Net - Paru le 1er février 2013

 

A quelques années de la retraite, les quinquagénaires peuvent vouloir terminer leur vie professionnelle en beauté. De multiples options existent.

 

JDN 1er fevr 2013 

 

Lien vers l'article sur le JOURNAL DU NET dans lequel je donne mon point de vue 

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6 janvier 2013 7 06 /01 /janvier /2013 16:28
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30 novembre 2012 5 30 /11 /novembre /2012 17:47

Sa disparition me fait me souvenir qu’il fut le premier à me publier. A l’époque, il était le Rédacteur en chef des Echos.

C’était en 2002, la déroute de Jospin m’avait poussé à prendre la plume, faute d’avoir trouvé dans la Presse le commentaire que j’attendais sur cet événement incroyable.

J’avais donc rédigé un article sur ce sujet que je lui avais envoyé ainsi qu’aux autres grands quotidiens.

Dès le lendemain, c’est lui qui accepta le premier de le publier : « La France n’aime pas le terrain…» parut le 25 juin 2002*. J’avais une moitié de page rien que pour moi, avec ma photo, le titre de Consultant spécialisé en développement et la fierté d’un succès inattendu.

Aujourd’hui, je veux dire à ses proches, que sans son aide et son courage de publier l’illustre inconnu que j’étais, je n’aurais peut-être jamais eu l’audace de recommencer : depuis j’ai pondu de nombreux autres articles dans La Tribune dont il devint le patron puis dans d’autres journaux.

Mais, surtout, il m’a donné cet immense culot de passer à une autre étape : écrire des livres.

Je ne l’ai jamais rencontré mais la confiance qu’il m’a accordée est un bien précieux dont je continue à tirer parti avec bonheur.

C’est avec tristesse mais aussi avec la plus grande sympathie que je pense à lui !

*un article qui d’ailleurs est toujours d’actualité… La France n'aime pas le terrain... (Les Echos 25 juin 2002)

 

  

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Mes livres

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livre Décrochez le job de vos reves

 

 

 

 

 

 

 

livre Toutes les clés du savoir vivre