14 juin 2009 7 14 /06 /juin /2009 16:50

 

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11 avril 2009 6 11 /04 /avril /2009 14:44

Un mardi soir de février 2008, dans un bistrot en haut de l'avenue de la Grande Armée, le XVI, j'attends mon ami Olivier de Clermont-Tonnerre qui fait le même métier que moi (mais dans un autre cabinet) et avec qui nous nous retrouvons régulièrement.

Non pour nous complaire dans un lieu de perdition... mais pour bavarder et échanger sur nos expériences et sur les difficultés de ce dur métier qui consiste à accompagner des personnes vers de nouveaux horizons professionnels.

Mon premier livre va sortir dans quelques semaines, je savoure l'idée de ce moment très nouveau pour moi : et si je faisais un tabac du genre Amélie Nothomb...? Bien sûr je plaisante mais tout de même, dans ce genre de circonstance, on a le droit de rêver... Ce qui est sûr, c'est qu'à cet instant, franchement, je n'imagine pas ce qui va suivre...

Olivier arrive et, comme d'habitude, nous parlons de nos succès et de nos difficultés quand soudain, l'idée surgit comme une évidence : nous allons écrire à deux un livre pratique pour conforter nos "ouailles" respectives face à l'épreuve des entretiens de recrutements.

Notre conviction est faite : ces entretiens de recrutement sont une vraie poisse pour tout le monde ! Tout y est fait pour se planter, les pièges y sont légion, le temps va si vite, les idées fusent, les paroles aussi hélas... Ici : "Zut, j'ai dit une c...!" Là : "Aïe, voila la question à laquelle je n'avais pas songé... " ou encore : "Comment ai-je fait pour oublier de dire ceci  ou cela...?"

Bref, l'entretien de recrutement, c'est le lieu où règne l'imprévu. Pire, dans la plupart des cas, il ne laisse hélas derrière lui que des sentiments de frustration, d'incertitude et un flou artistique quant à la suite des événements...

Ce soir-là, nous nous sommes donc dit qu'il fallait répertorier les meilleures parades, repérer les meilleures phrases et aussi celles qu'il valait mieux éviter ! Et qu'un tel livre ferait un excellent entraînement pour tous les futurs recrutés, pour ceux qui veulent quitter leur entreprise comme ceux qui veulent évoluer dans la même entreprise. Nous avons aussi pensé à ceux qui veulent reprendre du collier après une longue interruption, à ceux que l'âge avancé défavorise, à ceux que la jeunesse fragilise, à ceux qui n'aiment pas parler d'argent, à ceux qui craignent les questions embarrassantes, à ceux..., à ceux qui ont tout intérêt à mieux se préparer pour décrocher le job !

Non vraiment, je ne pensais pas ce soir-là qu'à la veille de la sortie de mon premier livre, nous allions, avec Olivier, passer l'hiver 2008 à travailler à ce nouveau livre !

Bonne lecture à tous.

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28 mars 2009 6 28 /03 /mars /2009 18:20

Le malheur des uns faisant le bonheur des autres, je devrais me réjouir, moi qui accompagne les restructurations et le retour à l’emploi. Car les Plans sociaux ou PSE (Plans de Sauvegarde de l’Emploi) fleurissent dans cet immense maelstrom économique ! Hé bien non, cela me met en fureur. Ce qui pouvait être acceptable jusqu’alors (accompagner les salariés dans un reclassement dynamique en cas de justes restructurations) l’est de moins en moins. Car que voit-on ? D’un côté, un manque incroyable de préparation des salariés qui sont « invités à sortir » et de l’autre, un marché de l’emploi qui se réduit comme une peau de chagrin. Un effet de ciseau mortel et terriblement anxiogène dont il est urgent de sortir ! Des moyens existent mais mon métier ne peut se substituer, seul, à ceux qui ont la charge de préparer l’avenir des salariés et celui du marché.

Les salariés sont en effet mal préparés sur les deux sujets principaux permettant de rebondir : une vraie réflexion sur leur valeur ajoutée et sur leur capacité relationnelle. A quoi s’ajoute le plus souvent un problème de niveau d’employabilité dont, généralement, ils n’ont pas conscience. Quelles sont en effet les compétences dont ils disposent ? Quelles sont leurs vraies motivations ? Et quelle est leur personnalité ? Au fond, trois questions simples sur lesquelles ils n’ont pas consacré une minute de réflexion, pas plus que leur entreprise d’ailleurs, pour mieux aborder l’étape suivante, même après 20 ans d’expérience professionnelle. Sur leur capacité relationnelle, le constat n’est pas meilleur : dans neuf cas sur dix, les salariés sont seuls, loin de leurs pairs, coupés du monde et de leurs relais naturels, y compris dans leur propre entreprise. Qui plus est, ils sont handicapés sur le « comment faire ? » pour activer les quelques liens dont ils disposent. Ce n’est pas un hasard si l’on parle tant de réseau dans les journaux…. Enfin lorsqu’un problème d’employabilité se pose, c’est toujours au moment de passer l’obstacle ! Avec un bilan de compétences sous-utilisé, une gestion des carrières quasi inexistante et une formation qui forme avant tout les mieux formés, il faut dire que l’entreprise a sa part de responsabilité dans ce manque cruel de préparation.

Quant au marché de l’emploi, il est terrifiant ! D’un côté, les besoins d’un monde nouveau n’ont jamais été si importants (bâtiments intelligents et propres, transports non polluants, développements technologiques de toutes sortes, aides à la personne, demandes des pays émergents propices à nos exportations, etc.) ; et de l’autre côté, une économie traditionnelle qui se meurt en douceur sans aucun projet alternatif. Il suffit de songer, pour s’en convaincre, aux moyens puissants des grands groupes du CAC 40 et à leur si faible capacité à produire de nouvelles idées, de nouvelles activités, de nouvelles richesses. Ce qui a primé chez eux depuis de nombreuses années, ce n’est pas tant le souci du développement que celui de la gestion ; d’abord en délocalisant sans réflexion sur les conséquences à long terme de telles pratiques ; ensuite en dépouillant progressivement l’entreprise de ses activités périphériques quitte à faire de celle-ci un arbre mort ; enfin en cherchant la synergie à tout prix avec le seul objectif obsessionnel de la rentabilité maximum et instantanée, quitte à priver l’entreprise des ressources nécessaires à la construction de son avenir. Et si l’on ajoute à tout ceci la totale absence de projets politiques et économiques publiques d’envergure, c’est-à-dire intégrant cette difficile notion du long terme, il y a vraiment de quoi s’inquiéter pour qui cherche un emploi. Oui, il faut dire que l’entreprise et les pouvoirs publics ont aussi leur part de responsabilité dans la torpeur du marché actuel !

Nous vivons en effet un incroyable paradoxe que la crise économique accentue : d’un côté, des salariés de plus en plus invités à prendre en main leur avenir et de l’autre, un marché si mal conduit, avec si peu d’esprit de développement et de créativité qu’il laisse tout un chacun dans l’angoisse terrible de celui qui a perdu son chemin !

Un paradoxe que l’on peut, malgré tout, résoudre en agissant sur deux fronts : d’une part en créant les conditions nécessaires à une meilleure prise en main du destin professionnel de chaque salarié et d’autre part en enrichissant le management de l’entreprise comme celui des institutions publiques de compétences de développeur et de créateur qu’à l’évidence, il ne possède pas suffisamment.

Pour les salariés, je suggère de mettre en place au sein de chaque entreprise une vraie réflexion sur l’état des compétences de chacun. Une réflexion guidée par le management mais intégrant la participation de chaque salarié. Avec une idée forte : celle de générer des gains de compétences liés au savoir-être. Car ce dont l’entreprise a besoin pour développer et créer davantage, ce n’est pas tant de technique que de relationnel. Alors apprenons aux salariés à rédiger sur quatre pages les éléments clés de leur valeur ajoutée comme s’il s’agissait de faire leur « plaquette commerciale » afin de les préparer à se vendre en interne comme en externe. Les deux avantages de cette technique sont de permettre au salarié de voir enfin clair sur soi et d’intégrer les autres dans cette réflexion : ceux que l’on côtoie comme ceux à qui cette valeur ajoutée ainsi dégagée est destinée. Dans ce temps de crise dans lequel l’aveuglement règne, en haut comme en bas, c’est le meilleur moyen de mobiliser chacun sur de nouveaux projets pour l’entreprise que tous peuvent partager.

Pour le management de l’entreprise, je suggère de faire le pari de la créativité pour davantage de développement. D’une part en récupérant les bienfaits de l’opération précédente faite avec les salariés et d’autre part en cherchant à muscler leur équipe de managers de profils différents. Trop de clonage assèche les entreprises. On le sait depuis longtemps, la créativité ne peut s’exercer qu’à partir de points de vue qui se sont confrontés. Encore faut-il permettre ces rencontres de profils différents dans l’entreprise, et les gérer. Aussi, décideurs de l’entreprise comme de l’institution publique, sans vouloir faire de vous des adeptes d’une nouvelle discrimination positive, osez intégrer quelques philosophes, quelques psychologues, quelques sociologues à vos équipes d’ingénieurs, d’énarques et de diplômés d’écoles de gestion. Mais oui, osez recruter quelques lettrés ! Croyez-moi, ils en savent plus que vous sur les Hommes et leurs ressorts, sur l’équilibre nécessaire entre l'économique et l'humain mais aussi sur la vision à long terme dont notre monde a tant besoin !  

 

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10 novembre 2008 1 10 /11 /novembre /2008 18:45

 

 
Étrange… tous ces livres récents qui pointent notre incroyable capacité à freiner la croissance ! Les avez-vous lus ?
 
Il y a d’abord celui de Thomas Philippon, « Le capitalisme d’héritiers » qui nous dit, chiffres à l’appui, que le management de nos entreprises s’évertue depuis la fin du XIXème siècle à « organiser » un mauvais dialogue social. Comment s’étonner après cela du manque de créativité et de dynamisme de nos entreprises ? Il y a ensuite celui de Pierre Cahuc et Yann Algan, « La société de défiance » qui explique les raisons et les conséquences du climat délétère dans lequel la France vit. Engoncée dans une logique de corporatisme et d’étatisme héritée de l’après-guerre, les français cultivent méfiance, incivisme et… mauvais résultat économique. Le troisième enfin de Jean-Marie Descarpentries et Philippe Korda, « L’entreprise réconciliée », qui démontre que l’entreprise fait un très mauvais choix à ne pas mettre le bonheur des salariés, avant tout autre chose, au centre de sa stratégie de développement. Mais oui, le bonheur de travailler produit plus de performance que tout le reste !
 
Trois livres dont les conclusions convergent sur les raisons de nos malheurs : en ne privilégiant pas l’essentiel, c’est-à-dire le climat social, la confiance ou encore la satisfaction de chacun des acteurs concernés, nous brûlons nos cartes maîtresses et nous plombons la croissance ! Défaut de gestion des Ressources Humaines… ?
 
Si l’on veut changer tout ceci, commençons par réfléchir et travailler sur nous-mêmes. Et si nous faisions tous, managers comme managés, un « Bilan de confiance » comme on fait un Bilan de compétences ? En évaluant d’abord celle que nous accordons aux autres mais aussi celle dont nous nous privons nous-mêmes… ? Vaste programme ! Mais peut-on faire autrement pour remettre un peu d’huile dans nos pratiques RH grippées ?
 
Et puis n’est-ce pas là un bon moyen d'éviter à notre Président de la République d'aller chercher « avec les dents » ce point de croissance qui nous manque … ?


* Livres de Thomas Philippon (Le capitalisme d’héritiers, la crise française du travail au Seuil), celui de Pierre Cahuc et Yan Algan (La société de défiance chez Editions rue d’Ulm) et celui de Jean-Marie Descarpentries et Philippe Korda (L’entreprise réconciliée, comment libérer le potentiel des organisations chez Albin Michel)

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5 août 2008 2 05 /08 /août /2008 16:02
"Yves Maire du Poset porte un regard critique sur le bilan de compétences et suggère des pistes pour améliorer ce dispositif, méconnu et pourtant très utile." Suite de l'interview : http://www.anpe.fr/actualites/interview/est_un_15212.html
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5 août 2008 2 05 /08 /août /2008 15:25
"Les responsables des Ressources Humaines ont beaucoup d'efforts à faire pour former les opérationnels à leurs méthodes... Il est essentiel qu'ils maîtrisent les notions de compétences, de motivation et de personnalité qui constituent la matière première de la gestion des ressources humaines..." suite de l'interview : 
http://www.journaldunet.com/management/ressources-humaines/conseil/former-managers-rh/base-grh.shtml 
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18 février 2008 1 18 /02 /février /2008 15:11
"2 minutes... pour bien se vendre, l'art de parler de soi" (Leduc.S Editions)

undefinedDifficile de parler de son propre livre...! Mais enfin comme on n'est jamais aussi bien servi que par soi-même... C'est d'ailleurs la même raison pour laquelle j'ai écrit ce livre : ce n'est guère facile de se vendre soi-même ! Je le constate tous les jours avec les personnes que j'accompagne. Parler de soi fragilise. Dans le métier que je fais, il m'arrive tous les jours de rencontrer des gens formidables, bourrés de diplômes, de vrais savants dans leur partie et à l'évidence pleins d'expérience. Hélas, bien souvent dès les premiers mots sur eux, ils se défont littéralement...! Au mieux, ils commentent un CV mal digéré; au pire, ils "servent" un plat de nouilles totalement indigeste... 

C'est pourtant grâce à eux et à leurs difficultés que j'ai écrit ce livre !  J'ai eu comme l'envie de comprendre tous les pièges de l'exercice, de les déjouer pour enfin pouvoir aider tous ceux qui en ont besoin. Car le paradoxe est là : parler de soi ne s'improvise pas alors que c'est ce que nous faisons tous les jours, dans la vie professionnelle comme dans la vie personnelle ! C'est ça la bonne nouvelle : parler de soi, ça s'apprend ! Mieux, ça libère ! Pourvu que l'on en comprenne bien les obstacles, que l'on s'y prépare et surtout... que l'on s'entraîne ! 

Si le thème vous tente, je vous souhaite "bonne lecture" !

Pour un achat en ligne :
www.leduc-s.com

La Presse en parle déjà :

« Le mieux est de plonger dans cette Bible qui vous permettra d’être à l’aise quelles que soient les circonstances… » Le Parisien/Aujourd’hui le 3 mars 2008

 

« Mieux qu’un guide, un petit traité de l’art de se vendre » Le Bien Public le 29 février 2008

 

« Vous dites une chose intéressante : savoir parler de soi, c’est savoir écouter l’autre ! » Philippe GIRARD, Radio Suisse Romande le 5 mars 2008

 
http://www.rsr.ch/la-1ere/on-en-parle/selectedDate/5/3/2008#20080305-nos-enfants-et-nous-les-petits-et-leur-lit


« Un livre utile pour tous » Nicolas Stoufflet, France Inter, le 17 mars 2008

 

 « La bonne nouvelle de l'ouvrage est que bien « se vendre » peut rapporter gros et que cela s'apprend » Les Echos 19 mars 2008

 

« Parler de soi libère : on se sent plus fort pour aller vers les autres ! » Le Journal du Net le 26 mars 2008

 

« L’objectif de l’ouvrage : vous donner toutes les clés pour devenir maître dans l’art de parler de vous » Action commerciale, avril 2008

 

« Parler de soi, un atout essentiel en société » L’AGEFI ACTIFS 28 mars 2008

 

« Un outil bien conçu et efficace » La Tribune 22 avril 2008


« Un livre qui vous permettra de devenir un bon communicant » France 5 le 21 avril 2008


Interview d'Yves par Pascal GERVAIZE France Bleu Bourgogne le 12 mai 2008


Interview d'Yves par Nicolas FAUVEAU France Bleu Gironde le 13 mai 2008

« Parler de soi, un travail d'artiste !» MisterGoodJob 13 mai 2008 http://www.mistergoodjob.fr/2008/05/19-2-minutes-pour-bien-se-vendre/

« Et si vous appreniez à parler de vous ? Tout un art ! » MANAGEMENT mai 2008


Deuxième partie de l'interview de Nicolas FAUVEAU sur France Bleu Gironde le 19 mai 2008 à 10H45

Interview d'Yves par Marie-Ange PINELLI France Bleu Franche Comté le 20 mai 2008


Article de Cécile TESSEYRE dans COURRIER CADRES.com le 29 mai 2008
http://www.courriercadres.com/content/savoir-se-vendre-sur-un-salon-de-l%E2%80%99emploi


« Yves Maire du Poset propose une stratégie en trois phases pour réussir sa prise de contact et entamer la rencontre sur de bonnes bases » Courrier Cadres juin 2008

« Peu de théorie, beaucoup de pratique dans cet ouvrage vite indispensable.» 20 minutes, 2 juin 2008

Interview d'Yves par Pascal LE GUERN sur FRANCE INFO le 25 juin 2008 (10H57, 15H19, 1H50, 3H50 et 5H21...) "Entretien d’embauche, dialogue avec un collègue de travail, cocktail... dans le milieu professionnel ou personnel, on est amené à se présenter, à raconter ce qu’on fait dans la vie. On s’aperçoit souvent que l’exercice n’est pas si évident que cela... Rater sa présentation, c'est un mal français...! Parler de soi, ça ne s'improvise pas ! Et il s'agit de donner envie tout de suite !"


"L'important est de marquer les esprits et de donner envie d'approfondir la relation" CAPITAL juillet 2008

"Yves Maire du Poset vous invite à profiter des vacances pour un check-up général de votre carrière... Exercices à faire à la plage !"  NEWZY juillet 2008 : 449 visites au 10 octobre 2008...
http://www.newzy.fr/videos/3-conseils-pour/faire-son-bilan-de-competences.html

"
Parlez-moi de vous..." Bizarrement, c'est souvent la question qui bloque au cours d'un entretien de recrutement. Yves Maire du Poset, consultant RH, vous livre le mode d’emploi pour franchir le cap."
  NEWZY juillet 2008 : déjà 4093 visites au 10 octobre 2008...!
http://www.newzy.fr/3-conseils-pour-/se-vendre-en-2-mn-2.html

"Un mois d'août au bureau, c'est une opportunité d'enfer, sur tous les plans. Conseils et astuces pour exploiter au mieux cette période avec Yves Maire du Poset"  AUFEMININ.COM août 2008
 
http://www.aufeminin.com/mag/psycho/d4449.html

"Parce que les premiers instants sont décisifs, explique Yves Maire du Poset, (...) il faut savoir faire mouche en quelques secondes !" REBONDIR septembre 2008

Quelques blogueurs sympa qui parlent de mon livre...
http://delivre.wordpress.com/2008/05/01/comment-se-vendre-avec-un-discours-percutant/

http://www.archimarketing.com/marketing/presenter-son-activite-professionnelle-71


"Ce guide détaille avec clarté les différentes phases de cet exercice de persuasion." Sege ZAGDANSKI, CAMPUSMAG juin 2008 
http://www.planetecampus.com/medias/magazine/080606112704_campus_mag_130.pdf


Charlotte SAVREUX parle de "2 minutes ...pour bien se vendre, l'art de parler de soi"
mercredi 12 novembre dans l'émission Bien-Etre, sur DIRECT 8 

"La porte de l'ascenceur s'ouvre et vous tombez face au responsable que vous vouliez rencontrer depuis longtemps. Une aubaine ? Attention vous n'avez que quelques secondes pour placer votre "pitch" et éveiler son intérêt. Pour y parvenir, suivez les conseils de Yves Maire du Poset " MANAGEMENT décembre 2008


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12 janvier 2008 6 12 /01 /janvier /2008 12:03
undefinedEn décembre, le droit individuel au Bilan de compétences a eu 16 ans. Or ce droit qui devait permettre aux salariés de mieux prendre en main leur évolution a bien du mal à entrer dans les mœurs : moins de 0.5 % de la population salariée en bénéficie tous les ans*.
 
A ce constat, deux explications. D’abord, un problème d’image et des pratiques déroutantes : né sur les décombres de la sidérurgie dans les années 80 et, malgré son institutionnalisation en décembre 1991, il reste marqué par le chômage auquel il était censé apporter une solution. Dans la plupart des cas, un Bilan est utilisé pour accompagner des salariés en souffrance professionnelle ou pour résoudre une situation de crise. Au mieux, il est fait dans la défiance (du DRH qui s’étonne d’un tel besoin exprimé par le salarié et du salarié qui s’inquiète d’une telle demande venant du DRH). Au pire, il est effectué en catimini (plus de 50 % sont faits de manière confidentielle, hors de l’entreprise*). Infiniment rares sont les cas où une concertation tripartite (salarié, hiérarchie et DRH) permet d’intégrer ses effets positifs dans le projet de l’entreprise. Il faut ensuite rappeler que l’offre est incompréhensible. Comment en effet s’y retrouver dans cette jungle de produits aux prix et aux prestations les plus étranges ? De 800 à 10 000 € pour des Bilans qui, sur le papier, ne sont guère différents et des intitulés qui se prennent les pieds dans le tapis : le Bilan de compétences approfondi (BCA) de l’ANPE qui se présente comme une version a minima (y compris pour le prix) du Bilan de compétences traditionnel avec en plus l’idée d’accélérer le retour à l’emploi… ! ou le Bilan de compétences collectif fait par l’APEC, à l’encontre même du caractère individuel de l’exercice ou bien encore le Bilan fait au sein de l’entreprise qui neutralise l’intérêt du regard extérieur apporté par le consultant. Bref une image et une offre qui ont enterré le produit.
 
Le Bilan de compétences mérite pourtant mieux et il est temps qu’il trouve son marché. D’abord parce qu’il est ce formidable outil aux trois éclairages irremplaçables face à un monde qui change de plus en plus vite. Eclairage sur soi : en faisant travailler le salarié sur ses compétences, ses motivations personnelles et sa personnalité, il lui donne de la clarté sur son employabilité, sur ses atouts et ses faiblesses. En faisant disparaître cet aveuglement dans lequel irrémédiablement nos réalités nous enferment, il fait ressortir la vraie valeur ajoutée professionnelle et personnelle de chacun. En favorisant la reconnaissance de soi, le Bilan tue l’inquiétude du salarié, ce dont il a aujourd’hui le plus grand besoin. Faut-il rappeler qu’il se traduit, dans la plupart des cas, non par une réorientation ou un nouveau désir de mobilité complexe à gérer mais par un retour tranquille dans son poste actuel avec, en prime, davantage de mobilisation et des clés pour repartir en meilleure harmonie avec l’environnement qui est le sien, avec sa hiérarchie et avec les autres. Il rend plus autonome et plus entrepreneurial. Oui, le Bilan fabrique de la paix et du mouvement positif dans l’entreprise ! Eclairage sur le marché : le Bilan est une occasion unique pour le salarié de se re-confronter aux réalités du marché (interne à l’entreprise mais aussi externe) dont il s’est le plus souvent déconnecté à son insu au fil du temps. Il favorise une ouverture à 180° de sa réflexion tout en l’obligeant à se souvenir du sacro-saint principe de réalité. Il permet en outre la re-connexion avec son réseau toujours négligé. Oui, le Bilan rend raisonnable et force le salarié aux retrouvailles ! Eclairage enfin sur l’avenir : il s’achève en redonnant au salarié ce « goût de l’avenir » dont Max Weber disait qu’il est le fondement de la politique. N’est-ce pas cela redonner du sens à nos actions ? Avec ses éclairages et les moyens concrets qu’il apporte aux salariés pour aborder l’étape suivante, il est le meilleur atout d’un gestionnaire de carrières et d’un manager d’équipe
 
Mais alors, pour réduire cet écart entre ce que le Bilan produit et ce qu’il pourrait produire, faut-il l’institutionnaliser davantage en le normalisant ? Surtout pas, ce serait accélérer son enterrement. On peut le dynamiser en mettant en œuvre quatre idées simples. Incitons les managers (opérationnels et DRH) à faire personnellement un  Bilan de compétences de manière systématique : comment en effet promouvoir un tel outil si l’on ne sait pas précisément à quoi il sert et ce qu’il y a dedans ? La lecture d’un descriptif ne suffit pas pour savoir de l’intérieur ce qu’apporte une telle aventure. Aussi, dirigeants, exigez de le voir figurer au programme de formation de vos cadres ; c’est le meilleur moyen de le faire adopter comme un véritable outil de gestion de carrière et non plus comme un outil de dernier recours. Rebaptisons-le : le Bilan de compétences est réducteur. Il y est question de tant de choses dont la compétence n’est qu’un aspect. De même ce regard trop exclusivement porté sur le passé professionnel fait fi de sa vocation première qui est de construire l’avenir en incluant les aspects personnels. Aussi, je suggère un titre comportant les idées de réflexion personnelle et d’avenir : « Le PEPP » (Le Plan d’Evolution Professionnelle et Personnelle). Proposons-le aux salariés comme un instrument préalable de développement de leurs compétences. Avec toutefois cette particularité : il faut agir au niveau de l’équipe et non de l’entreprise, et utiliser bien évidemment le DIF. En réunissant ainsi besoins de formation individuels et besoins de formation collectifs, il permettra d’optimiser l’effort de formation ! Cela obligera aussi le manager à s’y familiariser. Enfin enrichissons-le en offrant systématiquement à son bénéficiaire de se perfectionner, dans la foulée, sur les outils de communication personnelle pour promouvoir son projet.
 
N’est-ce pas là l’un des bons moyens de tenter de contrer ce climat de démobilisation et de défiance qui couve sous la cendre dans l’entreprise ? Climat délétère dont de nombreuses enquêtes et 3 livres récents* font état et dont les conséquences fâcheuses pèsent tant sur notre capacité à développer notre croissance.
 
 
 
               Yves Maire du Poset
 
 
* Enquête DARES février 2005
* Enquête BIOP (CCIP) janvier 2006
* Livres de Thomas Philippon (Le capitalisme d’héritiers, la crise française du travail au Seuil), celui de Pierre Cahuc et Yan Algan (La société de défiance chez Editions rue d’Ulm) et celui de Jean-Marie Descarpentries et Philippe Korda (L’entreprise réconciliée, comment libérer le potentiel des organisations chez Albin Michel)
 
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8 décembre 2007 6 08 /12 /décembre /2007 14:39
Yves Maire du Poset, un spécialiste des Ressources Humaines, basé à Paris,  raconte son expérience de l'hôpital de Lannion
 
Un banal accident lors de vacances passées dans les Côtes d’Armor nous fait arriver avec un enfant aux urgences de l’hôpital de Lannion dans la nuit du 10 au 11 août dernier. Un cauchemar ? Non, au final, une belle aventure humaine !
 
Récit : arrivée à une heure du matin dans le noir le plus absolu aux urgences. Nous sommes accueillis par une infirmière qui emmène rapidement notre fils vers une zone d’intervention. Mon épouse est embarquée par une autre personne afin de remplir les obligations administratives et moi, on m’indique gentiment une salle d’attente. Quelques minutes après, une infirmière vient me donner des nouvelles puis m’emmène vers notre fils que je retrouve allongé les mains dans un récipient rempli d’un liquide destiné, me dit-on, à aseptiser les blessures. Cette infirmière brune et rassurante m’explique tout ceci avec calme, tout en me proposant de m’asseoir en attendant la visite du médecin urgentiste. Une autre infirmière, blonde cette fois-ci et tout aussi rassurante, prend le relais et là, je me dis : « tiens, celle-ci aussi a l’air sympa et compétente… » Mon épouse revient quelques minutes plus tard et me glisse dans l’oreille : « c’est fait, la fille de l’accueil était très sympa… » Puis arrive un jeune médecin qui nous dit : « j’ai examiné votre fils, il n’y a rien de bien grave, quelques déchirures à recoudre sur les deux mains mais peut-être a-t-il un ligament sectionné à la main gauche ? Ce qu’il va falloir vérifier. Il vaut mieux qu’il passe la nuit ici, nous pourrons ainsi l’opérer dès demain matin. » Affable mais sans plus, direct avec de l’aplomb, ce jeune médecin nous fait la meilleure impression. 
Notre fils est un peu dans les vapeurs (il a été secoué par les événements et quelque piqûre calmante). Le temps de lui dire « au revoir », l’infirmière le prend en main, lui explique ce qui va lui arriver, où il va dormir, etc.
Sympathique et très « pro » cet accueil ! Voilà ce que nous nous disons en rentrant.
Un coup de fil nous réveille aux aurores (il est 9H mais la nuit a été courte…) : « tout va pour le mieux ; votre fils n’a pas encore été opéré mais cela va se faire en début d’après-midi, son réveil est prévu deux heures après, l’idéal serait que vous veniez à ce moment-là. Aussi rappelez-nous vers 14 heures, nous vous donnerons davantage de précisions… » Incroyable, ils ont aussi un service dédié à l’information des familles de malades… ?
Bon, je ne vais pas tout vous raconter, la dizaine de visites, les rencontres qui, à chaque fois, nous enchantaient. Mais sachez que tout dans ce séjour hospitalier s’est déroulé sur le même mode de professionnalisme : les aides-soignantes, les infirmières, l’ergothérapeute, « poseuse » de l’orthèse jusqu’à la personne de l’accueil qui a clôturé le dossier de sortie… Tout ce petit monde a eu à chaque fois le bon mot d’accueil, la bonne attitude et la bonne prestation toujours rassurantes… Avec mon épouse, nous n’en revenions pas. Rien décidément ne prêtait le flanc à quelque critique que ce soit. Je me souviens qu’à un moment, l’un d’entre nous a dit : « ce n’est pas possible que tout soit parfait, il y a bien dans cet hôpital quelqu’un de mal embouché, on va finir par le croiser…» Eh bien non, on nous a privés de la moindre petite remarque ! Si, un point tout de même : le médecin qui a opéré notre fils, on ne l’a vu à aucun moment. C’est vrai que nous étions en plein week end…et qu’il avait sans doute mieux à faire après avoir œuvré dans l’urgence ! Du coup, on s’est dit jusqu’à notre retour, trois semaines après, que notre fils avait peut-être été mal opéré, qu’il aurait peut-être des séquelles et qu’il fallait attendre le résultat définitif pour se prononcer... Rien de tout ceci, tout allait pour le mieux, notre fils avait retrouvé toutes ses fonctions !
Sympa l’hôpital de Lannion, très sympa, je vous le recommande chaudement ! Mais au fait quel est son secret ? Vous n’allez tout de même pas me faire croire que sur les vingt personnes rencontrées, seul le hasard est responsable de ce sans faute sur toute la ligne ? Et si c’était une histoire de bon management dans laquelle les Ressources Humaines figurent au premier plan ? Rêvons un peu : un chef qui donne le bon exemple que tous veulent imiter. Un exemple qui descend dans tous les étages, envahit chaque pièce de l’hôpital, chaque recoin, imprègne l’attitude de chaque collaborateur ; ce qui influe immédiatement sur le moral des clients qui, n’en revenant pas d’être si bien accueillis et si bien traités, renvoient eux-mêmes dans un mouvement vertueux inexorable ce parfum de sympathie dans tout l’hôpital… S’il vous plaît, n’en arrêtez pas le cours… !

                                                                 
                                                               Yves Maire du Poset
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17 novembre 2006 5 17 /11 /novembre /2006 19:24
Article publié par RH Demain en novembre 2006
Aidez-les à souder leur équipe et à la rendre créative
avec un Profil d’équipe !
 Lorsque le DRH du groupe X m’a appelé, ses premiers mots ont été les suivants : « J’ai une équipe opérationnelle qui a du mal à fonctionner. Pourtant tous les ingrédients sont là : les compétences, une solide organisation, l’expérience, quelques belles personnalités et un potentiel de réussite formidable… or elle passe son temps dans le conflit et les « guéguerres »… ce qui rejaillit sur son efficacité, sur les autres équipes et sur les clients. »
L’ingrédient qui manquait était de taille : la capacité de chacun au sein de l’équipe à savoir communiquer dans le registre des autres.
C’est là que le Profil d’équipe intervient. Car chacun a sa manière très personnelle d’appréhender les réalités avec ses préférences, ses propres schémas. L’ingénieur voit les choses au travers de son prisme, différent de celui de l’artiste, de celui du créatif ou bien encore de celui du financier… et cette disparité est souvent la raison de l’échec d’une équipe. Or bien gérée, elle devient la clé de son succès et de sa créativité ! 
C’est pourquoi, comme un chef d’orchestre, le Profil d’équipe va permettre d’obtenir le bon accord entre les membres de l’équipe : d’abord en travaillant sur les dominantes cérébrales de tous ;puis enrenforçant la capacité de communication de chacun en direction des autres profils. 
Le DRH, en mettant en œuvre ce Profil d’équipe, va créer avec le responsable opérationnel cette alchimie qui fera la bonne soudure des talents de l’équipe ! Il va permettre que un + un fasse trois !
Le Profil d’équipe est un outil très structurant qui va agir dans la durée. Il se décline en quatre temps :
1)      Une prise de conscience par chacun de ses propres dominantes cérébrales,
2)      La découverte de celles des autres et des conséquences sur l’équipe,
3)      Un entraînement pour développer la capacité de chacun à communiquer à « cerveau total » vers ceux qui lui sont différents,
4)      Un travail sur l’équilibre de l’équipe afin de favoriser la diversité, source de créativité.
Le Profil d’équipe est un outil idéal pour résoudre les conflits dans une équipe, aider un Manager à prendre en main sa nouvelle équipe, un Patron de département pour souder sa « garde rapprochée », un Comité de Direction pour accompagner dans l’union le lancement de nouvelles actions.
Il est opératoire en quelques jours et son apprentissage technique s’assimile rapidement. 
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